jeudi 24 juillet 2008

COMMUNIQUE DE PRESSE

« Exposition « E : une tentative de description ».

Prochainement, nous investirons un espace d’exposition autour deux axes de recherche.
L’une a trait à l’architecture.
L’une à l’aspect audiovisuel et aux principaux constituants d’un récit cinématographique, décor ou scénographie, script ou scénario, voix off, costumes,
Accessoires etc…
Dans une première salle, le spectateur observera deux maquettes de béton gris posées sur des tréteaux, confrontées à des retranscriptions sur toile de fiches de spécifications techniques architecturales trouvées sur Internet.
Notons que les deux sculptures en bois et béton gris représenteront à l’échelle 1/100 des espaces urbains fictifs : maquette d’un skate park, maquette d’une université américaine fictive ou en devenir dans l’esprit des théories de l’architecture « dé constructiviste « : « Thom Mayne, Tschumi » considérant plus les espaces pétris d’usage et de symboles, les codes de représentation et les signes produits que leur stricte réalité fonctionnelle
Dans une seconde salle plus vaste, le spectateur distinguera l’ossature modulaire d’une charpente de Jean Prouvé , un volume circulaire de plexiglas bleu transparent, de 3 m de diamètre, des cabines d’écoute audio diffusant des sons d’ambiance spatialisés, plus loin non loin d’un lès de tapisserie au motif répétitif et insistant, comparable à celui qui apparaît dans Vampyr de Dreyer, qui épousera les trois quart des murs de la pièce, il découvrira une espèce d’appartement modèle ajouré sur deux angles d’une dimension de 4 mètres par 4.
Description de l’appartement cubique : moquette bleue, murs tapissés, accroché un petit dessin encadré, représentant l’ensemble de l’exposition dessiné en perspective bi-frontale. Un bureau trois chaises. Une lampe stylisée plus grande que nature posée sur le bureau.
Sur le lès de tapisserie, à hauteur de regard, seront accrochés bord à bord deux écrans plasmas diffusant deux films différents d’une durée de 10 mN diffusant rythmiquement des détails d’un journal d’une actrice fictive scannés confrontés à un film vidéo montrant une actrice filmée dans l’ espace clos, de notre appartement témoin.
L’ensemble relevant plus d’une interrogation sur l’architecture sur ses référents, sur l’espace qu’elle génère en tant décor ou support d’une rêverie subjective aux traits fictionnels et cinématographiques de deux créateurs, relevant sans nul doute du concept freudien dit de l’inquiétante étrangeté 2.

1 Hal Foster in l’Epoque, la morale, la passion, Centre Georges Pompidou : Paris, 1987.
2. Sigmund Freud, « l’inquiétante étrangeté », in L’Inquiétante étrangeté et autre essais, Paris, Folio Essais, 1997, p.239.

Jocelyn Le Creurer, 09 juillet 2008 à Paris.

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